10/01/2010

Mère de coeur de Robert DELACOUX

ROMAN PARU EN 2009
Le choix de ce livre s'est fait car Robert Delacoux me l'a offert alors que j'avais déjà lu son premier livre"Le lance-pierres" il y a quelques temps et qui m'avait plu.
Je lui donnerai 3,5 à 4/5.
Quelques mots sur l'auteur : Robert Delacoux est né en 1937. Son métier a été tailleur de pierres. Il se lance dans l'écriture tardivement à l'aube de la retraite, activité qu'il préparait depuis plusieurs années. De l'imagination et des idées, il en a et veut les faire partager à ses lecteurs. Il a publié en 2006 "Le lance-pierres" et en 2009 "Mère de coeur" et "Plus qu'un métier, une passion : Tailleur de pierres".
RESUME : Armelle et Daniel viennent de se marier. Ils sont plein de projets mais le destin va en décider autrement. Ils se tournent vers l'adoption, leur peine étant trop immense de ne pouvoir fonder une famille. Le Vietman va leur ouvrir les portes de leur orphelinat et du bonheur. Ce bonheur tant attendu va basculer d'un seul coup vers un drame dans lequel la famille sera très éprouvée.
MES IMPRESSIONS : J'admire la persévérance de l'écrivain qui a écrit ces lignes car il y met tout son coeur. Je sais que c'est un travail immense d'écrire et raconter une histoire n'est pas si simple. Bien sûr, je m'attarde ici sur la création d'un livre car le premier métier de notre auteur est tailleur de pierres. Oui, il a certainement pu faire travailler son imagination débordante lorsqu'il concevait une cheminée ou une stèle mais il a le mérite d'avoir réussi à coucher ses idées sur une feuille de papier jusqu'au bout sans se laisser impressionner par toutes les étapes à traverser. C'est courageux et certainement très gratifiant. Un nouvel écrivain est né mais la difficulté aujourd'hui est de se faire connaître. Tout le monde n'est pas "fils ou fille de" et faire sa propre promotion est hors de prix. Ma note de 3,75/5 est légèrement inférieure à celle de son premier livre car je pense qu'il y a quelques passages que j'ai trouvés un peu trop simples disons trop proche du langage parlé, un manque sans doute d'inspiration pour le début du roman. La partie à l'étranger et la fin du livre sont plus intéressantes.

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