10/01/2017

Dieu en automne de Christophe LANGLOIS

ROMAN PARU EN 2017
Le choix de ce livre s'est fait dans le cadre de ma tournante de livres.
Je lui donnerai 5/10.
Quelques mots sur l'auteur : Christophe Langlois, écrivain, est né à Gisors dans l'Eure en 1973. D'origine française par son père et allemande par sa mère, il est devenu professeur de Lettres, il a occupé depuis 2002 plusieurs postes à la bibliothèque nationale de France dont la direction du service philosophie et religion avec le poste de conservateur de bibliothèque. Attiré par diverses formes d'écriture, Christophe Langlois a tenu plusieurs blogs expérimentaux dont "Coquecigrue" (2004-2005), "Anima" (2005-2008) et "Bibliothèque du silence" depuis 2008. Il publie avec "Boire la tasse" en 2011, qui a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire en 2012,  son premier recueil de nouvelles. Il en a écrit un second en 2015 qui s'intitule "Finir en beauté" qui avait été sélectionné par l'Académie Goncourt pour le Goncourt de la Nouvelle. On lui connait l'écriture de poèmes qui ont été publiés dans des revues comme Jointure, Recours au poème, Nunc, Conférence et la Nouvelle Revue française : "L'amour des longs détours" en 2014 et "Seconde innocence" en 2019. On peut ajouter que  Christophe Langlois est aussi auteur d'essais avec "La dictature du partage : éloge de l'incommunicable" paru en 2015 et plus récemment en 2017 "Ni le jour, ni la nuit : face à Guernica de Picasso". Après cette abondante création littéraire, Christophe Langlois édite son premier roman en 2017 "Dieu en automne".
RÉSUMÉ : Christophe Langlois, inspiré par le massacre de septembre 1792 dans l'église de Carmes à Paris, raconte l'histoire de l'abbé Gabriel Fougère.
MES IMPRESSIONS : Sur le papier, le livre aurait pu être prometteur mais malheureusement pour moi, il a été très décevant. Certes, l'auteur rend hommage à ces 160 hommes qui ont été assassinés dont Gabriel, car ils avaient eu, à l'époque, la malchance d'avoir la foi et de croire en Dieu. Ce phénomène rend le côté bouleversant du livre mais je n'ai rien ressenti de la sorte ni par son style d'écriture que j'ai trouvé confuse, ni par l'intrigue que j'ai trouvée très lente. L'amourette entre la jeune châtelaine du coin et le jeune Gabriel n'apporte rien au roman puisque rien n'aboutit et se finit dans le flou. Cela donne un côté trouble sur la moralité de ce jeune homme qui ne le grandit pas alors que le but du livre était de lui rendre hommage. Bien sûr, il y a le côté humain évidemment que l'auteur a voulu sans doute partager avec le lecteur mais, comme nous le savons, le clergé n'a jamais été exemplaire en matière de relations sexuelles illégitimes depuis des milliers d'années même s'il peut s'en défendre. Pour conclure, j'aimerai avoir l'avis d'autres lecteurs mais dans ma tournante de livres, visiblement il n'a pas plu pour sa lenteur comme je le disais plus haut mais peu captivant aussi. Dommage pour son auteur qui, je l'espère, réussit davantage dans son oeuvre poétique que je ne connais pas. Je ne suis pas trop sensible à la poésie malheureusement.

Aucun commentaire: