10/01/2017

Ma mère avait raison d'Alexandre JARDIN

ROMAN PARU EN 2017
Le choix de ce livre s'est fait car j'ai entendu son auteur en parler et j'étais curieuse de lire.
Je lui donnerai 8/10.
Quelques mots sur l'auteur : Alexandre Jardin est né en 1965. Il est le fils de Pascal Jardin, écrivain reconnu, surnommé le Zubial par son fils. Mais il est aussi le petit-fils de Jean Jardin, surnommé le nain jaune par son fils Pascal dans un livre qui lui a été consacré en 1978. A 20 ans, il écrit son premier roman durant ses études de Sciences Politiques. Son roman ayant eu du succès, il abandonne ses ambitions politiques pour l'écriture. Il a écrit de nombreux livres dont : Le Zèbre (1988) qui reçu le Prix Femina"Fanfan" (90), "Le Zubial" (97), "1+1+1= Une révolution" (2002) et "Le roman des jardins" (2005), ces deux derniers livres figurant sur mon blog. En écrivant "Le Zubial", il se réconcilie avec le décès de son père qu'il adorait et qui est mort à 46 ans des suites d'un cancer (Alexandre Jardin n'avait que 15 ans). Il est devenu aussi journaliste au Figaro. Par ailleurs, à 44 ans, il décide de raconter l'histoire de son grand-père, "discutable" pour certains, sur son rôle en tant que directeur de cabinet de Pierre Laval entre le 20 avril 1942 et le 30 octobre 1943 ceci au moment des décisions et faits concernant la rafle du Vel d'Hiv. En 2010, à cette occasion paraît "Des gens très bien" puis vient de sortir en 2017 "Ma mère avait raison".
RESUME : Alexandre Jardin décide de raconter la vie de sa mère qu'il aime à la folie mais qui vit toujours en octobre 2017. Après avoir écrit sur son père le Zubial, il voulait être juste avec ses parents en leur attribuant chacun un de ses écrits.
MES IMPRESSIONS : Je dirai une mère vraiment "farfelue", aimante d'Amour et sans grande moralité. C'est ce qui ressort de ma lecture somme toute passionnée. Alexandre Jardin veut que sa mère ne sombre pas dans l'oubli à commencer pour lui car il l'aime d'un amour démesuré de fils qui ne voit en elle aucune chose à changer. Il faut dire que la famille Jardin a pris beaucoup de place aussi  ! Oui, je pense qu'il est conscient que la vie qu'il a menée entre ses deux parents originaux n'est pas celle de tout le monde mais il la défend. Tout enfant qui se sent aimé ne peut pas admettre une critique des autres. Sans vouloir révéler le contenu du livre, Alexandre Jardin a osé écrire sur sa mère encore vivante, est-ce un hymne à l'amour ? Comment le perçoit-elle ? Sur le plateau de la Grande Librairie, il semblait avoir la profonde envie que sa mère apparaisse dans le public ou les coulisses sans qu'il ait été prévenu. Elle n'est pas venue et n'a rien manifesté. Je pense qu'il a été déçu car cette absence de coup de théâtre qui aurait pu faire partie d'un nouvel épisode de leur vie commune. Un regret que j'ai senti chez lui car il aurait espéré sans doute un "merci" ou une reconnaissance ou une explication de ce qu'elle ressentait. Espérons pour lui que sa mère saura lui exprimer son amour avant son départ à elle et lui rendra hommage en mémoire du Zubial et de Fanou, surnom que son mari Pascal Jardin lui avait donné. Un beau témoignage d'amour qui se lit bien et vite.

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