Le choix de ce livre s'est fait car je lis la plupart des livres de cet auteur.
Je lui donnerai 8/10.
Quelques mots sur l'auteur : Amélie Nothomb est une écrivain belge née au Japon en 1967, profondément marquée par la culture nippone. Elle est issue d'une famille bruxelloise et fille d'ambassadeur. Pour l'anecdote, elle écrit entre 4 et 8 heures du matin en buvant 1/2 litre de thé et publie 1 livre par an. Dès son plus jeune âge, elle va beaucoup voyager : Chine, New York et en Asie du Sud-Est. Il en ressort une grande solitude chez cette femme tout de même soutenue par une grande complicité avec sa soeur. Elle suivra des études gréco-latines. En 1992, publication du roman "Hygiène de l'assassin". Elle retournera ensuite au Japon ce qui va lui inspirer "Stupeur et tremblements" qui a reçu le grand Prix de l'Académie Française en 1999. En 2002, elle publie "Le Robert des noms propres", "Antéchrista" en 2003, "Biographie de la faim" en 2004, "Acide sulfurique" en 2005, "Journal d'hirondelle" en 2006, "Ni d'Ève ni d'Adam" en 2007, "Le fait du nostalgie heureuse". En 2017, un nouveau roman est édité sous le titre "Frappe-toi le coeur", après en 2018 "Les prénoms épicènes" voit le jour puis "Soif" en 2019. "Les aérostats" est un roman paru en 2020. J'ajoute "Premier sang" qui est publié en 2021.
RÉSUMÉ : "Il ne faut pas sous-estimer la rage de survivre" est la phrase au verso du dernier livre d'Amélie Nothomb. Pour être plus explicite, ce roman est l'histoire et le plébiscite du père d'Amélie qui raconte son histoire.
MES IMPRESSIONS : Dans ce dernier roman à la fois passionnant, bien écrit et plein de pudeur et de sensibilité, Amélie Nothomb nous raconte la vie de son père et son acte héroïque d'avoir sauvé 1500 personnes, ceci en tant qu'ambassadeur. Avec le recul, Amélie Nothomb s'aperçoit qu'elle aimait profondément son père mais qu'elle n'en avait pas profité tant que cela. Elle n'avait pas su apprécier les moments privilégiés et elle ne s'est pas rendue compte sur le moment que son père avait été un héros. Elle veut en faire un livre souvenir comme un testament sur cet homme exemplaire. Lors de l'émission de La Grande Librairie, j'ai senti une femme plus calme et plus émue, plus vraie qu'en temps ordinaire lorsqu'elle nous a parlé de son père. J'ai mis la note de 8 car pour moi il s'agit d'un témoignage et là, son imagination que j'apprécie en général, n'a pas été le moteur de son livre. Un beau livre à lire pour cet homme humble et peu communiquant dans sa famille mais a été plutôt au service de l'humanité.
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