08/01/2019

Journal d'un amour perdu d'Éric-Emmanuel SCHMITT

LIVRE ÉCRIT EN 2019
Le choix de ce livre s'est fait car j'en apprécie son auteur qui a présenté son livre sur la Grande Librairie dernièrement.
Je lui donnerai 9/10.
Quelques mots sur l'auteur : Eric-Emmanuel Schmitt est né en 1960. Il est fils de professeurs d'éducation physique. Diplômé de l'Ecole Normale Supérieure d'Ulm et Agrégé de philosophie en 1983. En 10 ans, il est devenu une référence littéraire française sur le marché international. Il a écrit de nombreuses oeuvres que je vous conseillerai même si elles sont plus anciennes :"Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" (2001), "Oscar et la dame en rose" (2002), "L'enfant de Noé" (2004) sans oublier "Ma vie avec Mozart" (2005) et "Odette Toulemonde" (2006) et "La rêveuse d'Ostende" (2007). En 2008, "Ulysse from Bagdad" paraît à son tour puis en 2009 "Le sumo qui ne pouvait pas grossir". En 2010, on trouve dans les librairies "Concerto à la mémoire d'un ange". En 2011, paraît "La femme au miroir". Je n'ai pas cité toute son oeuvre qui comprend aussi des pièces de théâtre et d'autres titres. Deux romans sont publiés en 2012  : "Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus" et "Les deux messieurs de Bruxelles".  En 2013, j'ai lu "Les perroquets de la place d'Arezzo". On peut noter ensuite en 2015 "La nuit de feu" , en 2016, "L'homme qui voyait à travers les visages", en 2017 "La vengeance du pardon" et en 2018 "Madame Pylinska et le secret de Chopin". J'ai choisi "Journal d'un amour perdu" qui a été publié en 2019 pour une nouvelle lecture. 
RÉSUMÉ : L'auteur a perdu sa mère qu'il aimait temps et à travers son livre, il tente de raconter la raison de continuer à vivre sans elle.
MES IMPRESSIONS : Un très beau livre sur le manque, le vide, la tristesse d'avoir perdu un être cher. C'est la première fois qu'Éric-Emmanuel Schmitt se sent vraiment seul et il nous fait part de son désarroi mais aussi son envie d'aller au delà de cette triste sensation. Son livre comme toujours est très bien écrit et transparaissent ici ses émotions personnelles. Ce n'est pas un roman mais le récit de la relation fusionnelle qu'il avait avec sa mère. Il n'arrive pas à intégrer sa mort car elle est décédée subitement sans avoir le temps de prévenir quiconque. Rétrospectivement, il a eu peur qu'elle ait souffert et il a besoin de savoir. Au fur et à mesure des jours, il réalise soudainement qu'il est devenu "l'enfant de personne". Pour les lecteurs assidus de cet auteur, je dirai que c'est un bon livre. Il est plus  plus personnel que d'habitude, l'humour et l'originalité sont moins présents. Cela fait partie des livres sérieux et proches de la vie d'Éric-Emmanuel Schmitt. Cher lecteur, n'hésitez pas à lire ce nouvel ouvrage. 

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