31/12/2013

Point de lendemain de Dominique VIVANT DENON


Conte paru en 1777
Le choix de ce livre s'est fait dans le cadre de ma tournante de livres.
Je lui donnerai 1/10.
Quelques mots sur l'auteur : Dominique Vivant Denon, baron Denon, est né à Chalon sur Saône en 1747 et mort à Paris en 1825. C'est un passionné d'histoire de l'art, à ses autres heures écrivain, talentueux dessinateur et graveur, diplomate et administrateur français. On le dit aussi un grand séducteur. En 1802, il publiera "Voyages en basse et haute Egypte" avec pas moins de 300 croquis et dessins. L'expédition en Egypte qui lui fut accordée grâce aux faveurs de Joséphine de Beauharnais dont il était l'ami fut un voyage exceptionnel et instructif. Un artiste dans l'âme et un gestionnaire hors pair courageux et travailleur, qui l'amène à avoir un rôle important dans les musées. Napoléon va le nommer directeur du musée central des arts, le futur musée Napoléon puis musée Royal appelé musée du Louvre aujourd'hui. Il s'illustrera particulièrement dans l'organisation de ce musée. On le considère de nos jours comme un précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. Une aile du Louvre lui est dédiée appelée "aile Denon". En 1777 puis remanié en 1842, paraît "Point de lendemain". 
RESUME : Court roman libertin, typique de la littérature rococo, qui relate les premières aventures d'un jeune homme qui ignore tout des codes de l'aristocratie.
MES IMPRESSIONS :  Cet écrit est vraiment obsolète et mièvre. C'est creux, inintéressant et sans talent. On peut comprendre qu'à son époque  il ait eu son petit succès mais son auteur ne s'en était pas vanté. Il le signait avec les initiales MDGODR (Monsieur Denon Gentilhomme Ordinaire du Roi) d'une part car il avait un devoir de réserve mais son essai était considéré aussi comme scandaleux.  Je reconnais avoir perdu mon temps dans cette lecture qui ne présente à mes yeux aucun intérêt. La seule chose de pertinente c'est d'avoir découvert l'homme de l'art qui semble avoir œuvré intelligemment pour les musées et d'élargir ma culture personnelle. Philippe Sollers l'avait remis au goût du jour en faisant une analyse très personnelle sur ce conte mais discutable pour d'autres historiens, ce qui explique sans doute sa réédition en 2013.

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