ROMAN PARU EN 2013 |
Je lui donnerai 8/10.
Quelques notes sur l'auteur : Natasha Solomons est née en 1980. Pour l'anecdote, elle a été bergère à neuf ans vivant dans la nature avec ses moutons, ce qui l'a inspirée dans l'écriture de ses histoires. Son premier roman paraît en 2010 et s'intitule "Jack Rosenblum rêve en anglais". S'enchaîne en 2013 son second livre "Le Manoir de Tyneford". Avec son mari David, ils sont en train de scénariser sa première fiction. Elle a obtenu aussi un doctorat sur la poésie du XVIIIème siècle. Elle vit actuellement dans le Dorset avec sa famille.
RESUME : Sur le conseil de ses parents, Elise Landau, jeune fille de la bourgeoisie autrichienne, trouve un travail d'employée de maison dans une propriété anglaise dès 1938 afin d'échapper à la montée du nazisme qui menace toute la communauté juive.
MES IMPRESSIONS : Un roman que j'ai beaucoup aimé sur fond de seconde guerre mondiale. L'histoire de cette très jeune fille qui quitte sa sœur bien-aimée et ses parents est un véritable traumatisme. Une nouvelle vie commence pour elle dans la campagne anglaise, dans un manoir isolé, où le charme de la nature et de ses habitants va la transformer. Elle ne renie en rien ses origines mais elle doit s'adapter et elle le fait si bien qu'elle suscite des réactions inhabituelles auprès de ceux avec qui elle a commencé une nouvelle vie. Elle va découvrir l'amour et simultanément l'inquiétude pour les siens dont les nouvelles se feront de plus en plus rares et préoccupantes. Sa sœur mariée et habitant aux Etats-Unis sera le seul lien familial qu'elle va maintenir malgré quelques tensions qui apparaîtront entre elles. Sans vouloir dévoiler la double histoire d'amour d'Elise devenue Alice, il y a aussi du romantisme et il est touchant de voir naître aussi ce sentiment au milieu des domestiques et des propriétaires. La jeune fille finira par trouver sa vraie place sans pour autant que le livre soit un roman à l'eau de rose. De la tristesse à la joie, de la souffrance au bonheur, du désespoir au courage, tout contribue à en faire un livre émouvant et passionnant. . Bref, un bon livre de vacances qui gagne à être connu, sans longueurs qui ennuient alors qu'il a plus de 500 pages. Un temps certain pour le parcourir mais qui en vacances sera pour vous, chers lecteurs, un bon passe-temps détendant.
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