11/11/2016

La vocation de Sophie FONTANEL

ROMAN PARU EN 2016
Le choix de ce livre s'est fait dans le cadre de ma tournante de livres.
Je lui donnerai 7/10.
Quelques mots sur l'auteur : Sophie Fontanel est née à Paris en 1962. C'est une journaliste et écrivain française. D'origine arménienne, elle grandit dans le XVIème arrondissement avec son frère de 10 ans son aîné alors que ses grands-parents avaient quitté le génocide de leur pays pour être exilés en Turquie puis en France. Sa grand-mère s'appelait Méliné Drezian, dentellière de son état et son grand-père avait été professeur de littérature et avait dû se convertir à un métier manuel vers la menuiserie embauché par la RATP à son arrivée à Paris. Par la suite, il ouvrit un atelier d'ébénisterie rue d'alésia : sa petite fille Sophie a gardé des fauteuils qu'il avait conçus. Sa mère Knar avait été renommée Jacqueline pour "faire française". Pour revenir à Sophie Fontanel, elle a collaboré en début de carrière  à la presse écrite pour devenir rédactrice en chef adjointe de Cosmopolitan. Elle travaille ensuite  comme grand reporter pour le magazine "Elle" après avoir été animatrice à Canal + durant 3 ans. Brièvement directrice de la mode du journal "Elle", elle rejoint l'Obs après avril 2015 où elle publie chaque semaine sa chronique "La mode pour tous". On peut compter dans son oeuvre sa première publication en 1995 avec "Sacré Paul", en 1999 "Le plus vieux métier du monde", en 2011 "L'envie", en 2016 "La vocation" et en 2017 "Une apparition" et bien d'autres romans.
RÉSUMÉ : Autobiographie romancée de la famille de Sophie Fontanel par elle-même.
MES IMPRESSIONS : J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre et j'étais prête à abandonner quand j'ai fini par m'intéresser au récit. Les chapitres courts ont l'avantage d'avoir une lecture reposante cependant j'ai trouvé le début un peu confus. Ceci étant dit, l'histoire est inédite et pleine d'espoir pour des migrants. Evidemment, il s'agissait d'une autre époque qu'aujourd'hui mais on voit que des personnes qui ont souffert sont capables de se reconstruire et on peut dire que la France a su bien les accueillir pour refaire leur vie et permettre par la suite à leurs enfants de s'intégrer et devenir français. Ils n'ont pas compté leurs heures de travail et ont eu du mérite d'arriver à élever leurs enfants  dans ce contexte et surtout ce qu'ils ont pu devenir.

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