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| ROMAN PARU EN 2016 |
Je lui donnerai 7,5 à 8/10.
Quelques mots sur l'auteur : Benoît Duteurtre est un écrivain français né à Sainte Adresse le 20 mars 1962. Il est l'arrière petit-fils de René Coty, ancien Président de la République Française. Sa seconde passion est la musique, pianiste de formation, critique musical, producteur et animateur d'une émission de radio. A 15 ans, il commence à écrire, favorisé par des rencontres littéraires comme Armand Salacrou et Samuel Beckett. En 1985, première publication de "Sommeil perdu". Il a écrit une vingtaine de livres dont : "Tout doit disparaître", "Gaieté parisienne", "Drôle de temps", "Les malentendus", "Le voyage en France", "Service clientèle", "La rebelle". En 2007, "La cité heureuse" et un essai "Ma belle époque". En 2008, "Les pieds dans l'eau", en 2009 "Les ballets roses". Je finirai par "Le retour du Général" en 2010, "L'été 76" en 2011 et "L'ordinateur du paradis" qui paraît en 2014. Je finirai par "Livre pour adultes"publié en 2016.
RESUME : Livre inspiré par la mort de la mère de l'auteur. Révolte de celui-ci sur la modernisation de notre société et le rejet du passé à tout prix.
MES IMPRESSIONS : Je suis un peu mitigée sur ce livre que j'ai trouvé à double entrée. On sent que l'auteur vit sur une période du passé qu'il semble regretter et voir les gens qui appartiennent à ce passé décliner lui fait mal. Un manque de transition en douceur et le refus aujourd'hui de garder certaines habitudes naturelles pour tout mécaniser et formater ne lui plait pas. Un débat qu'il mène à partir de souvenirs concrets, on sent une sérieuse nostalgie qui ne fait que s'amplifier. Puis l'autre aspect du livre serait sur sa propre vie et l'amour qu'il avait pour sa mère et la façon dont elle vivait lorsqu'il était jeune jusqu'à sa mort. Il dénonce alors officiellement dans ses récits son homosexualité et l'exprime au milieu de cette vie à l'ancienne. Je ne sais pas quoi penser de cet aveu que j'ignorai même s'il dit ne pas l'avoir dissimulé dans sa biographie. Est-ce que cela nous intéresse ? Benoît Duteurtre avait sans doute envie de se raconter et dire au grand jour qu'il était heureux mais pour moi cela fait partie de l'intime et je ne sais pas si nous avons besoin de le savoir et si cela rajoute un intérêt au livre. Il est vrai que tout de même la maladie de sa mère avec perte de mémoire et son attachement à Victor, l'homme de l'ombre qui joue alors un double rôle entre la mère et le fils, donne un côté attendrissant à l'histoire. Pour conclure, je pense que ce livre touchera principalement des personnes qui ont vécu à la même période que son auteur, naissance dans les années 60.
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