Le choix de ce livre s'est fait dans le cadre de ma tournante de livres.
Je lui donnerai 9/10.
Quelques mots sur l'auteur : Joyce Maynard, née en 1953 au New Hampshire, est une écrivain américaine, auteur de nombreux romans et essais. Alors qu'elle était étudiante à l'Université Yale, la jeune femme de 18 ans voit son article intitulé "Une fille de 18 ans se retourne sur sa vie" publié par le prestigieux New York Times Magazine. C'est là qu'elle décide de devenir écrivain dès 1972. Au même moment, elle commence une correspondance abondante avec Jérôme David Salinger (1919-2020), quinquagénaire, écrivain américain, qui aimait correspondre avec les jeunes femmes. Elle a été en couple avec lui dans les années 80. Salinger mit fin à cette relation après avoir connu Colleen O'Neill qu'il épousera en 1988. En 1998, elle commence un récit autobiographique "Et devant moi, le monde"(2012) qui raconte sa vie notamment la relation qu'elle a entretenue avec Salinger. Collaboratrice de multiples journaux magazines et radios, elle est aussi l'auteur de plusieurs romans : "Long week-end"(2011), "Les filles de l'ouragan" (2013), "L'homme de la montagne" (2015), "De si bons amis" (2016) et "Les règles d'usage" (2017). Elle s'est mariée avec Steve Bethel (1977-1989) puis Jim Barringer (2013-2016). Mère de trois enfants, elle partage son temps entre la Californie et le Guatemala.
RÉSUMÉ : Helen, 40 ans, divorcée et alcoolique, mère d'Oliver dont elle a perdu la garde, se sent perdue. La rencontre avec un couple d'originaux fortunés la sort de sa descente aux enfers mais l'entraîne dans une histoire rocambolesque qui pourrait bien virer au drame...
MES IMPRESSIONS : Même si la vie n'est pas facile pour Helen qui souffre de l'absence de son fils Oliver, elle retrouve petit à petit le sourire avec Ava et Swift qui la prennent sous leurs ailes et lui donnent un but dans la vie en travaillant pour leur association pour La défense des animaux. L'idée de détourner une personne de sa tristesse en lui donnant des activités, en la distrayant est la meilleure thérapie pour s'en sortir. Un certain bien-être revient chez Helen mais le manque de son fils se fait criant. Le temps et la patience lui feront retrouver la joie de vivre jusqu'au drame qu'elle aurait pu éviter... peut-être. Le lecteur est constamment mis en haleine dans ce roman saisissant. Je n'ai pas pu le quitter très longtemps et j'ai même dû lire un peu les dernières pages avant la fin du livre pour diminuer mon impatience quant à l'issue de l'histoire. C'est un très bon roman haletant qui mêle amitié, trahison et amour maternel dans un style fluide et percutant.
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