ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE PARU EN 2007
Le choix de ce livre s'est fait car il m'a tenté après avoir lu le tome I de ma propre initiative.
Je lui donnerai 3/5.
Quelques mots sur l'auteur : Samuel Benchetrit est né en 1973. Il vient d'une famille modeste, fils d'un serrurier. Il a arrêté l'école assez jeune et a fait de nombreux petits métiers. A 27 ans, il commence à écrire. Chroniques sur l'asphalte tome I est sorti en 2005, celui-ci en 2007 et on en attend encore trois. Il a été marié à Marie Trintignant, décédée tragiquement en 2003 assassinée. Il a eu un fils avec elle qui se prénomme Jules. Au cinéma, il réalise Janis et John dans lequel jouait Marie Trintignant. Puis il a écrit pour le théâtre la pièce "Moins deux" interprété par Jean-Louis Trintignant. Il a été aussi acteur dans "Backstage" d'Emmanuel Bercot et il est sur le point de signer un second long-métrage "J'ai toujours rêvé d'être un ganster".
RESUME : Après le tome 1 qui parle de l'enfance de Samuel Benchetrit en banlieue (voir livre suivant dans mon blog), on découvre son arrivée à Paris et les années difficiles où il galère pour trouver des petits boulots et s'acclimater à la vie parisienne.
MES IMPRESSIONS : Comme j'avais lu le tome 1 par curiosité et qu'il m'avait plu sur un certain plan je récidive avec ce tome 2 depuis longtemps attendu. Bien sûr, je ne rafole pas du côté vulgaire et parfois très cru de cette biographie, mais je reconnais que cette façon de raconter m'interpelle et m'intéresse. Ce n'est pas à proprement parlé de la littérature mais plutôt du langage parlé avec un peu de fantaisie dans la typographie qui n'est pas désagréable. La vie de Samuel Benchetrit paraît atypique comme sa personnalité que j'avais eu l'occasion de découvrir lors d'une émission de Mireille Dumas. Le livre est divisé en petits chapîtres qui racontent à chaque fois un nouvel épisode de sa vie, certainement un peu romancé sans doute exagéré parfois mais où l'on sent tout du même du vécu. Il y a de la violence, du sexe à diverses reprises qui peuvent choquer certains lecteurs classiques. Le vocabulaire est d'ailleurs approprié au thème et comme je le disais plus haut, vulgaire et très cru. On peut ne pas aimer du tout. Il est vrai que ces passages ne sont pas indispensables au livre mais reflètent certainement tout un état d'esprit dans toute cette jungle parisienne dans laquelle atterrit l'auteur. C'est aussi toute la personnalité de Samuel Benchetrit. Pour en revenir aux chapîtres, ils ont chacun un titre emprunté au vocabulaire du photographe, métier pratiqué par l'auteur, en notant 50ASA ou 100ASA, Impression ou Surimpression, Négatif ou Positif... bref une approche qui ne laisse pas indifférent bien au contraire.
Je ne dirai pas à tous de le lire mais comme moi les curieux peuvent y tenter leur chance car sans que ce soit mon livre préféré, je ne l'ai pas en effet noté dans mes coups de coeur, il m'en restera quelquechose. C'est un écrivain intelligent, dynamique et prêt à tout pour réussir mais attachant, mûr et généreux. Il analyse très bien ce qui l'entoure sans trop s'appesantir sur lui-même. Il est humble mais on le découvre petit à petit, sa mise à nu se fait au fur et à mesure de ses livres. Je lirai les trois autres tomes sans doute sans problème.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire