11/11/2016

L'homme qui voyait à travers les visages d'Eric-Emmanuel SCHMITT

ROMAN PARU EN 2016
Le choix de ce livre s'est fait car j'en apprécie l'auteur.
Je lui donnerai 6/10.
Quelques mots sur l'auteur : Eric-Emmanuel Schmitt est né en 1960. Il est fils de professeurs d'éducation physique. Diplômé de l'Ecole Normale Supérieure d'Ulm et Agrégé de philosophie en 1983. En 10 ans, il est devenu une référence littéraire française sur le marché international. Il a écrit de nombreuses oeuvres que je vous conseillerai même si elles sont plus anciennes :"Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran" (2001), "Oscar et la dame en rose" (2002), "L'enfant de Noé" (2004) sans oublier "Ma vie avec Mozart" (2005) et "Odette Toulemonde" (2006) et "La rêveuse d'Ostende" (2007). En 2008, "Ulysse from Bagdad" paraît à son tour puis en 2009 "Le sumo qui ne pouvait pas grossir". En 2010, on trouve dans les librairies "Concerto à la mémoire d'un ange". En 2011, paraît "La femme au miroir". Je n'ai pas cité toute son oeuvre qui comprend aussi des pièces de théâtre et d'autres titres. Deux romans sont publiés en 2012  : "Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus" et "Les deux messieurs de Bruxelles".  En 2013, j'ai lu "Les perroquets de la place d'Arezzo". Ces deux derniers romans sont en 2015 "La nuit de feu" et en 2016 "L'homme qui voyait à travers les visages".
RESUME : Ce roman commence par un attentat à la sortie d'une messe. L'écrivain a tout vu. Il se trouve être doté d'un don unique : voir à travers les visages et ainsi percevoir ce qu'il se passe lors d'un tel événement chez chaque personne entre les victimes et les responsables. 
MES IMPRESSIONS : J'ai eu beaucoup de mal à lire ce livre que j'ai trouvé dense et peu clair. Il a fallu que je le relise parfois pour bien comprendre ce que voulait dire l'auteur. EE Schmitt m'a habitué à plus de facilité dans la lecture, un humour dans son écriture et une richesse de vocabulaire qui m'a toujours séduite. On est plus dans un thème philosophique ce qui complique le sens de ce livre. Je n'ai pas réussi à m'imprégner de ce que pensait le narrateur, c'est devenu trop complexe pour moi et un peu tiré par les cheveux si l'on peut dire un peu plus familièrement. Ce n'est pas le meilleur livre de cet écrivain. J'aimerais qu'il retrouve la spontanéité du début de sa carrière littéraire. Sans doute un manque d'inspiration depuis plusieurs années mais un sursaut "La nuit de feu" qui avait été une réussite. 

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