Le choix de ce livre s'est fait dans le cadre de ma tournante de livres.
Je lui donnerai 9,5/10.
Quelques mots sur l'auteur : Jean-Baptiste Andrea est né en 1971 à Saint Germain-en-Laye. Il est réalisateur, scénariste et écrivain français. Il grandit à Cannes, où il est élève de l'Institut Stanislas et fait son expérience de scène, d'écriture et de réalisation. Il décroche ensuite ses diplômes de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'ESCP. Il se lance dans un premier temps dans le cinéma mais je ne m'attarde pas sur cette partie de carrière brillante car cela serait trop long ici. Par contre, dans un second temps, il commence à écrire son premier roman en 2017 "Ma reine" qui va remporter la même année plusieurs prix dont le prix Fémina des lycéens, le prix du premier roman de la Forêt des livres, le prix "envoyé par la poste" ou encore en 2018 le prix Alain Fournier. En 2019, il publie son second roman "Cent millions d'années et un jour ". Suivra en 2021 "Des diables et des saints" qui reçoit le grand prix RTL et le prix Ouest-France/Etonnants voyageurs. Pour terminer en 2023, "Veiller sur elle" paraît et est récompensé par le prix du roman Fnac 2023 et le prix Goncourt 2023.
RÉSUMÉ : Une amitié immuable lie Mimo, le jeune sculpteur contrefait et talentueux, à Viola, jeune fille d'une grande famille, très intelligente, cultivée, mystérieuse et imprévisible. L'amour est là mais ne peut aboutir entre eux mais leur amitié ne fera que grandir au gré des circonstances familiales, politiques et économiques en Italie où le fascisme monte petit à petit avec Mussolini. Une belle histoire où Mimo veille sur Viola, méprisée par les siens.
MES IMPRESSIONS : J'ai trouvé ce livre "super" et j'ai été envoûtée par l'histoire. Un livre de plus de 500 pages qui se lit d'une traite. L'écrivain écrit bien, les chapitres sont rythmés et le suspens dure tout du long. Il y a beaucoup de finesse dans la description des sentiments des uns et des autres, mais aussi de la violence très bien rendue entre les personnages. Roman qui balance entre le milieu riche et le milieu très pauvre. Et une note poétique qui n'est pas désagréable dans certains passages du roman.
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