Le choix de ce livre s'est fait car j'ai entendu son auteur en parler à La Grande Librairie.
Je lui donnerai 8/10.
Quelques mots sur l'auteur : Philippe Besson, écrivain, dramaturge et scénariste français, est né en 1967. Fils d'instituteur et d'une mère clerc de notaire, il passe son enfance en Charente avec son frère aîné dans un appartement qui donne sur la cours de l'école où travaille leur père. En 6ème, il est victime de moqueries car on lui attribue des "gestes de fille". Il obtient ensuite le diplôme de l'Ecole Supérieure de commerce de Rouen et devient titulaire d'un DESS de droit social. Il débute sa carrière de juriste en 1989 et enseigne aussi le droit social. Il s'engagera plusieurs fois en politique avec Ségolène Royal et Emmanuel Macron. Il a été DRH en entreprise. On peut rajouter qu'il a été également critique littéraire et animateur en télévision. Son premier roman "En l'absence des hommes" sort en 2001. Il reçut le prix Emmanuel-Roblès décerné par l'Académie Goncourt pour ce titre. Dans son oeuvre parmi une vingtaine d'ouvrages en 2017, il a publié "Un instant d'abandon" en 2005, "L'enfant d'octobre" en 2006 et "Les passants de Lisbonne" en 2016 : trois livres que j'ai lus. "Le dernier enfant" (2021) et Paris-Briançon (2022) sont ses deux derniers romans.
RÉSUMÉ : Une dizaine de passagers à bord du train de nuit N°5789 Paris-Briançon ne se connaissent pas mais le contexte va créer entre eux des rencontres inédites. Un événement dramatique va bouleverser ce havre de confiance et d'amitié éphémère. Certains y trouveront la mort.
MES IMPRESSIONS : J'ai trouvé ce roman curieux dans le sens où il n'a pas la résonance d'un roman. Il est plus proche de la réalité et d'une histoire qui aurait pu avoir lieu. Les conversations et réactions des passagers vues par Philippe Besson sont très bien étudiées. Les rapports humains représentent les trois quarts du livre et invitent le lecteur à découvrir chaque personnage, sa vie, sa profondeur et ses aspirations. Le livre est fluide et monte en puissance jusqu'à la page 141. Le dénouement se profile jusqu'à la dernière page. Je ne sais pas si j'ai vraiment aimé ce livre trop vrai sur un événement peut-être fictif mais si proche du réel. J'ajouterai que ça ne fut pas divertissant pour moi mais au contraire stressant. C'est finalement un livre violent qui peut faire peur et laisser une impression mitigée et désagréable. Le roman fait rêver, fait s'évader, fait marcher l'imaginaire la plupart du temps mais là j'avais l'impression de lire un journal pour la seconde partie du livre surtout !
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