Le choix de ce livre s'est fait car j'ai eu l'occasion de le croiser sur ma route et je voulais le lire.
Je lui donnerai 5/5.
Quelques mots sur l'auteur : Soeur Emmanuelle de son vrai nom Madeleine Cinquin est née à Bruxelles le 16 décembre 1908 et décédée à Callian le 20 octobre 2008. Comme ce livre relate la vie de Soeur Emmanuelle, je n'indiquerai plus rien dans cette rubrique. Vous pouvez cependant consulter sa biographie succintement sur le livre "Mon testament spirituel" que j'ai mis dans mon blog, paru en 2008, écrit aussi par Soeur Emmanuelle et sa nièce Sofia Stril-Rever.
RESUME : Soeur Emmanuelle démarre de son enfance pour nous faire partager son cheminement tout au long de sa vie. Ce livre posthume, elle l'a choisi ainsi par souci de rester libre. C'est une quête vers la vérité qu'elle a voulu nous transmettre.
MES IMPRESSIONS : J'ai dévoré ces 400 pages de Confessions de soeur Emmanuelle avec une grande curiosité et admiration. Je connaissais sa personnalité grâce aux média puisqu'elle intervenait de temps à autre dans des émissions télévisuelles et radiophoniques mais pas suffisamment sur son parcours spirituel. Une femme inconstablement combattive et prête à affronter tous les obstacles sur sa route pour ne vivre que pour Dieu. Elle avait fait de la phrase de Marc Aurèle : "L'obstacle est matière à action" sa devise. Ce Dieu qu'elle veut tant aimer parfois de façon "torride", elle le rencontre par les autres. Toute son oeuvre sur la pauvreté vient que Dieu était aussi dépouillé et sans ressource. Elle veut ainsi se rapprocher encore toujours plus de lui par ses actes. Pour y parvenir, elle doit fournir beaucoup d'efforts, sa route est parsemée d'embûches et elle sait que pour tout le monde, c'est la même chose. La phrase de Victor Hugo "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" l'interpelait particulièrement à tel point qu'elle la faisait apprendre par coeur à ses élèves. Plusieurs personnes de la Congrégation de Notre-Dame de Sion dont Mère Alvira l'ont aidé à grandir. Cette dernière à la fin de sa vie lui disait "Vous n'êtes pas facile, ma petite. Je ne voudrais pas que vous étouffiez plus tard. Dieu veut votre bonheur. Vous êtes jeune, pensez à votre avenir". Ainsi, elle voulait la faire réfléchir et la persuader de quitter la communauté lorsqu'il en était encore temps. Elle était toujours reconnaissante, malgré son caractère difficile et rebelle, des conseils qu'on lui a prodigués. Certains la comprenaient mieux alors qu'elle s'accrochait avec d'autres. Ce manque d'humilité parfois, elle revient dessus à la fin de sa vie pour en faire le bilan. Elle n'a jamais été cette femme parfaite et douce qu'elle aurait voulu devenir. Elle est loin de se sentir une Sainte. Elle dit d'ailleurs qu'elle ne veut pas laisser subsister le mythe "Emmanuelle, perfection idéale" mais elle veut montrer au plus intime de la vérité, la femme qu'elle est. Au fond, cette clairvoyance nous montre sa grande lucidité et un regard sur elle-même très vrai alors qu'elle est déjà à la retraite et ralentie par la vieillesse et la maladie. Au cours de sa vie, elle a rencontré beaucoup de monde afin de faire vivre les chiffonniers du Caire qui est sa plus grande oeuvre aujourd'hui encore : le Pape Jean-Paul II, l'Abbé Pierre, Bernard Kouchner, Jacques Delors, Madame François Mitterrand et bien d'autres que je ne peux énumérer ici. Pour finir je retiendrai quelques phrases que Soeur Emmanuelle a fait figurer dans son livre. "Ayez un coeur blessé de la souffrance du monde" de Mère Marie-Alphonse. "Quand tu as mal, j'ai mal" de l'Abbé Pierre. Ce seront les mots de la fin.
Un livre à lire pour plusieurs raisons : pour le courage de cette femme hors du commun, pour une personnalité qui a fait bouger les choses contre vents et marées et n'a pas hésité à utiliser les média ce qui ne plaisait pas à tous, pour un combat qui ne s'arrêtera jamais la pauvreté et la misère en notre bas monde.
MES IMPRESSIONS : J'ai dévoré ces 400 pages de Confessions de soeur Emmanuelle avec une grande curiosité et admiration. Je connaissais sa personnalité grâce aux média puisqu'elle intervenait de temps à autre dans des émissions télévisuelles et radiophoniques mais pas suffisamment sur son parcours spirituel. Une femme inconstablement combattive et prête à affronter tous les obstacles sur sa route pour ne vivre que pour Dieu. Elle avait fait de la phrase de Marc Aurèle : "L'obstacle est matière à action" sa devise. Ce Dieu qu'elle veut tant aimer parfois de façon "torride", elle le rencontre par les autres. Toute son oeuvre sur la pauvreté vient que Dieu était aussi dépouillé et sans ressource. Elle veut ainsi se rapprocher encore toujours plus de lui par ses actes. Pour y parvenir, elle doit fournir beaucoup d'efforts, sa route est parsemée d'embûches et elle sait que pour tout le monde, c'est la même chose. La phrase de Victor Hugo "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" l'interpelait particulièrement à tel point qu'elle la faisait apprendre par coeur à ses élèves. Plusieurs personnes de la Congrégation de Notre-Dame de Sion dont Mère Alvira l'ont aidé à grandir. Cette dernière à la fin de sa vie lui disait "Vous n'êtes pas facile, ma petite. Je ne voudrais pas que vous étouffiez plus tard. Dieu veut votre bonheur. Vous êtes jeune, pensez à votre avenir". Ainsi, elle voulait la faire réfléchir et la persuader de quitter la communauté lorsqu'il en était encore temps. Elle était toujours reconnaissante, malgré son caractère difficile et rebelle, des conseils qu'on lui a prodigués. Certains la comprenaient mieux alors qu'elle s'accrochait avec d'autres. Ce manque d'humilité parfois, elle revient dessus à la fin de sa vie pour en faire le bilan. Elle n'a jamais été cette femme parfaite et douce qu'elle aurait voulu devenir. Elle est loin de se sentir une Sainte. Elle dit d'ailleurs qu'elle ne veut pas laisser subsister le mythe "Emmanuelle, perfection idéale" mais elle veut montrer au plus intime de la vérité, la femme qu'elle est. Au fond, cette clairvoyance nous montre sa grande lucidité et un regard sur elle-même très vrai alors qu'elle est déjà à la retraite et ralentie par la vieillesse et la maladie. Au cours de sa vie, elle a rencontré beaucoup de monde afin de faire vivre les chiffonniers du Caire qui est sa plus grande oeuvre aujourd'hui encore : le Pape Jean-Paul II, l'Abbé Pierre, Bernard Kouchner, Jacques Delors, Madame François Mitterrand et bien d'autres que je ne peux énumérer ici. Pour finir je retiendrai quelques phrases que Soeur Emmanuelle a fait figurer dans son livre. "Ayez un coeur blessé de la souffrance du monde" de Mère Marie-Alphonse. "Quand tu as mal, j'ai mal" de l'Abbé Pierre. Ce seront les mots de la fin.
Un livre à lire pour plusieurs raisons : pour le courage de cette femme hors du commun, pour une personnalité qui a fait bouger les choses contre vents et marées et n'a pas hésité à utiliser les média ce qui ne plaisait pas à tous, pour un combat qui ne s'arrêtera jamais la pauvreté et la misère en notre bas monde.
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