09/01/2010

La consolante d'Anna GAVALDA

ROMAN PARU EN 2008
Le choix de ce livre s'est fait par le prêt de celui-ci.
Je lui donnerai 3/5.
Quelques mots sur l'auteur : Anna Gavalda est une romancière française née à Boulogne-Billancourt en 1970. Suite à la séparation de ses parents, elle est envoyée en pension à 14 ans. Elle suivra une hypokhâgne et obtient une maîtrise de Lettres à la Sorbonne. Elle sera chroniqueuse dans le Journal du Dimanche, professeur de français en passant par assistante vétérinaire. En 1999, elle publie son premier recueil de nouvelles "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" pour lequel elle reçoit le Grand Prix RTL-Lire. Il sera plébiscité et traduit dans une trentaine de langues. En 2003, son quatrième titre "Ensemble, c'est tout" remportera aussi un vif succès auprès du public et dans le monde littéraire. Ce livre a été adapté en 2007 par Claude Berri. "La consolante" est paru en 2008. En conclusion, on peut constater qu'Anna Gavalda est une auteure à succès dans les rayons de la littérature populaire.
RESUME : Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, se complait dans un rythme trépidant entre sa copine Laurence et la fille de celle-ci Mathilde avec qui il vit, et son travail qui le fait voyager à l'autre bout du monde. Lors d'une réunion familiale chez ses parents, il apprend par un courrier très succinct que Anouck la mère d'un de ses anciens amis d'enfance Alexis est morte, sans autres explications. Il veut alors retourner sur les traces de ce passé qui le hante et l'empêche de poursuivre sa vie d'aujourd'hui sans comprendre les raisons de cette disparition.
MES IMPRESSIONS : Pour moi, ce fut un roman fleuve comme un robinet qui continue sans cesse de couler avec des informations qui se succèdent les unes aux autres. On se laisse entraîner très facilement dans ce flot de nouvelles car Anna Gavalda nous maintient dans un suspens perpétuel mais tranquille. J'ai trouvé que son style lui était bien particulier avec des phrases sans sujet, des énumérations à l'infini et des tournures qui lui sont propres. Une lecture agréable mais pas un vocabulaire recherché, on est incontestablement dans le domaine populaire. Je reconnais en revanche la clarté de ce roman dans la compréhension de l'intrigue. Elle est logique dans sa chronologie, elle saute du passé au présent sans difficulté. L'imagination est aussi au rendez-vous. Ces 637 pages effectivement se lisent très vite car le suspens est omniprésent et cette lecture somme toute bien récréative.

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