ROMAN PARU EN 2008
Le choix de ce livre s'est fait dans le cadre de ma tournante de livres.
Je lui donnerai 3,5/5.
Quelques mots sur l'auteur : Internet dévoile assez peu d'information sur cet auteur. Il serait peut-être né en 1963 mais sous toute réserve. C'est un ancien journaliste, reporter de guerre au Liban puis dans l'ancienne Yougoslavie. Plus précisément, il aurait été correspondant à Beyrouth de 1984 à 1992 puis à Sarajevo de 1992 à 1994. Lors de ces missions, Paul M. Marchand a connu les carnages de ces guerres. Dans ce monde de violence, il s'est forgé une réputation autant fascinante qu'inquiétante. En 1993, il a reçu une balle dans le bras à Sarajevo. Il aura une main déchiquetée dont il subira de nombreuses opérations les trois ans qui ont suivi son retour de Bosnie. Pour ce qui est de son oeuvre, on peut noter son premier livre paru en 1998 : "Sympathie pour le diable". En 2001 suivra "Ceux qui vont mourir" puis en 2003 "J'abandonne aux chiens l'exploit de nous juger". Son quatrième roman paru en 2008 s'intitule "Le paradis d'en face".
RESUME : Marguerite est à sa fenêtre et appelle Thomas qui vient de rentrer et attache sa moto en bas. Mais Thomas n'est pas son fils. Nicolas est mort il y a dix ans. Thomas accepte cependant de devenir Nicolas pour la vieille dame. Ils se rencontrent et s'installe entre eux une vraie complicité mère/fils. Ils ne sont pas dupes l'un et l'autre de cette histoire et chacun joue le jeu.
MES IMPRESSIONS : Cette histoire est touchante car la mort d'un enfant est trop cruelle pour être bien supportée. Thomas est un soutien pour Marguerite et il a compris que tous les deux allaient s'aider mutuellement. Au cours du récit, on comprendra mieux ce qui relie Thomas et Nicolas et du coup la vieille dame. J'ajouterai que c'est un petit roman plaisant qui m'a fait découvrir cet auteur qui semble avoir un caractère bien trempé. Il a vécu des périodes difficiles dans sa vie et ses premiers romans que je n'ai pas lus ont l'air de faire référence à cette vie qu'il a vécue durant ces périodes de guerre. D'après les quelques informations que j'ai pu lire sur Paul M. Marchand, il a découvert lors de ses séjours au Liban et Bosnie, l'inutilité des mots des reporters, en terme d'efficacité sur le déroulement d'une guerre. Pour finir, j'ajouterai qu'il n'a pas l'air de macher ses mots et il dit ce qu'il pense. Quelques allusions politiques dans ce roman qui en dit long sur la révolte aussi de cet écrivain.
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