09/01/2010

Le boulevard périphérique d'Henry BAUCHAU

ROMAN PARU EN 2008
Le choix de ce livre s'est fait par le conseil d'un membre de ma famille.
Je lui donnerai 2,5/5.
Quelques mots sur l'auteur : Henry Bauchau est né en 1913 en Belgique à Malines. Il est poète, romancier, dramaturge et psychanaliste. Il publie son premier livre à 45 ans. En 1932, il a étudié le droit à Louvain. Après la seconde guerre mondiale durant laquelle il sera mobilisé et blessé, il fonde une maison de distribution et d'édition qu'il implante à Paris en 1946. En 1951, il fonde à Gstaad un collège international de jeunes filles. En 1958 sort son premier livre "Géologie". Vers 1970, il travaille dans un hôpital de jour qui accueille des adolescents perturbés. Sa carrière littéraire est lancée vers 1990 avec plusieurs oeuvres dont "Oedipe sur la route", "La déchirure", "La Dogna", "Le régiment noir" et des poésies. Son roman "Le boulevard périphérique" sera salué par la critique et paraît début 2008.
RESUME : Le narrateur assiste impuissant au déclin de sa belle-fille Paule atteinte d'un cancer. Elle termine ses derniers jours à l'hôpital et chacun vient lui rendre visite en fonction de son emploi du temps et de sa disponibilité. Le narrateur concentre sa méditation sur la mort durant ses trajets par le boulevard périphérique où il fait le parallèle de la perte de son meilleur ami Stéphane toujours entreprenant et courageux mort dans de mystérieuses circonstances et celle de sa belle-fille qui combat la maladie qui la ronge depuis déjà des mois.
MES IMPRESSIONS : J'ai été très mal à l'aise dans la lecture de ce roman. Il est très triste malgré des messages d'amour très forts à la fois mais aussi très maladroits dans certaines circonstances. L'accompagnement d'une personne malade est très éprouvant, on le ressent de façon très intense dans ce livre. C'est très poignant mais malheureusement aussi très déprimant. Certes ce récit marque très profondément son lecteur mais il ne lui donne pas envie de partager cette souffrance. Persévérante, je suis allée jusqu'au bout de cette lecture, mais ce fut pénible et long souvent. Je voulais commencer rapidement un autre livre et en finir au plus vite. Les personnages : le mari, la mère, la malade sont admirablement campés. Ils ont chacun leur place et les dialogues entre eux représentent toutes leurs préoccupations du moment, leur réflexion sur ce qu'il risque de se passer ou non. Ils sont tous dans l'espoir de la guérison avec en filigramme le retour inexorable à la réalité qui est beaucoup plus abrupt et les mène tous à l'inéluctable : la mort de Paule. L'originalité de cette réflexion passe par le boulevard périphérique et incite à la méditation. Le parallèle avec le meilleur ami du narrateur ne m'a guère intéressé par contre et complique l'intrigue. Cela m'a gêné et finalement ne m'a rien apporté. Ceci explique peut-être la note moyenne que j'ai donné à cette lecture qui me laisse sans enthousiasme.

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