06/01/2010

Chambre sous oxygène de Jean-Baptiste GENDARME

ROMAN PARU EN 2005
Le choix de ce livre s'est fait à la bibliothèque municipale sur les conseils de la bibliothécaire.
Je lui donnerai 4/5
Quelques mots sur l'auteur : Jean-Baptiste Gendarme est né en 1978 . Il vit à Paris et anime la revue Décapage. Chambre sous oxygène est son premier roman. Il a obtenu pour celui-ci la "Bourse écrivain" 2005 de la Fondation Jean-Luc Lagardère.
RESUME : Frantz Valdémar vivait une vie paisible avec la femme qu'il aime. C'est ce qu'on dit dans son quartier. Cet homme a la santé fragile et subitement il doit être admis aux urgences. Il va être opéré, entubé, mis en chambre stérile, sous oxygène, au bord de la mort... et il attend que sa femme vienne le voir. Il n'arrive pas la joindre. Elle tarde étrangement à lui répondre et à venir mais il espère toujours demain.
MES IMPRESSIONS : Ce livre est plutôt bien écrit, d'un style léger, les phrases sont courtes et claires. Les descriptions touchant au milieu médical sont si vraies et à la fois dites de façon humoristique. L'auteur dont je ne connais pas la biographie semble bien connaître ce milieu. Je pourrai rapprocher son livre à celui de Lydie Violet et Marie Desplechin "La vie sauve" dont je parle dans mon blog (parution en 2005) à la différence que Jean-Baptiste Gendarme a écrit un roman et que l'autre est un récit vécu.
Cependant, on ressent dans les deux livres une certaine solitude face à la maladie, son impuissance aussi.
Toute la mécanique médicale se met en route malgré vous, vous subissez tout sans presque rien dire. L'intimité n'existe plus, on est mis au grand jour, sous le regard des médecins et du personnel.
Et, dans tout cela, qu'est-ce qui peut nous sauver. C'est l'Amour de ceux que l'on aime. Il nous fait espérer et vivre.
L'écrivain de "Chambre sous oxygène" nous dépeint admirablement l'attente de sa femme qui ne vient pas et qui paraît plus importante que tous les soucis de santé qui lui tombent dessus.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Certainement du vécu. Une histoire comme celle-là ne peut s'inventer sauf peut-être l'abandon de celle qu'il aime et qui ne donne pas signe de vie. Cela paraît impossible ce genre de comportement.