ROMAN PARU EN 2011 |
Je lui donnerai 7/10.
Quelques mots sur l'auteur : Né à Vienne en 1960, Daniel Glattauer est un journaliste et écrivain autrichien. Il a fait ses études universitaires en pédagogie et en histoire de l'art terminées en 1985. Il entame une carrière de journaliste pour deux journaux viennois : Die Presse et der Standard (1989). Son premier roman est édité en 1997, il s'agit de "Theo und der rest der Welt" (Théo et le reste du monde). Il a écrit une dizaine de romans environ. "Quand souffle le vent du nord" est son premier roman traduit en langue française avec quatre ans de retard sur la version originale soit en 2010. Ce fut un énorme succès en Autriche et une suite vient d'être diffusé dans ce pays. Ce roman a reçu en 2006 le Prix du roman. En 2011, est paru "La septième vague".
RESUME : Les mails reprennent entre les deux amants du net après une longue interruption. Un de leur proche ayant découvert leur relation leur propose un marché afin que leur histoire se termine de préférence. Le choix de continuer a semble-t-il pris le dessus mais à quel prix ?
MES IMPRESSIONS : Je n'avais pas oublié la première partie du roman mais certains détails m'avaient échappé tout de même car je n'ai pas été immédiatement informée par la parution de la suite. L'auteur nous replonge assez vite dans le contexte ce qui n'oblige pas à avoir lu le premier tome mais le conseil de lire les deux est préférable. A vrai dire, si j'ai été un peu plus sévère dans ma note que le premier roman, c'est que j'ai trouvé que l'histoire n'avançait pas assez vite au début mais le dénouement m'a bien plu car l'intrigue est présente jusqu'à la fin du livre. Je n'avais pas du tout imaginé moi-même cette issue et j'avoue que là, Daniel Glattauer a su m'étonner. Je pense que le comportement des deux personnages est intéressant à étudier sur le plan psychologique car il révèle des réactions totalement différentes et des caractères diamétralement opposés. La passion amoureuse a toujours eu une grande place dans les romans chez un grand nombre d'écrivain. Nous assistons ici à une version moderne de communication qui n'empêche pas les sentiments de se dévoiler même si le langage parait parfois plus pauvre et répétitif. On reconnaît aussi les contradictions homme/femme au travers de ces deux personnages que l'on aimerait voir s'aimer au grand jour. Chacun a une vie personnelle dont il fait part mais avec une certaine réserve qui permet de laisser planer le doute. En tant que lecteur, nous n'avons pas toutes les clés en main ce qui ne nous permet pas aussi de savoir ce qu'il va se passer finalement. J'attends vos commentaires sur mon blog sur ce dernier roman qui pourrait presque se jouer au théâtre dans une version inédite. L'imagination du metteur en scène serait dans ce cas primordiale comme a su faire Daniel Glattauer dans la version écrite.
1 commentaire:
j'ai été déçue par cette suite. Cela reste tout de même une bonne histoire =)
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