01/01/2014

Pas pleurer de Lydie SALVAYRE

ROMAN PARU EN 2014
Le choix de ce livre s'est fait car on me l'a prêté.
Je lui donne 7/10.
Quelques mots sur l'auteur : Lydie Salvayre, de son vrai nom Arjona, est née en 1948 à Autainville en France d'un couple de républicains espagnols exilés depuis la guerre civile de leur pays. Elevée dans un milieu modeste d'exilés espagnols, la langue maternelle de Lydie n'est pas le français. Elle obtient une licence de Lettres Modernes à l'université de Toulouse. En 1969, la jeune femme s'inscrit en faculté de médecine et obtient son diplôme. Elle va exercer comme psychiatre à la clinique de Bouc-Bel-Air à Marseille. Elle commence à écrire fin 1970 et commence à publier de petits textes. En 1983, elle s'installe à Paris et exerce dans un dispensaire d'Argenteuil. On peut relever quelques romans dans son oeuvre : dès 1997 avec "La compagnie des spectres" qui reçut le Prix Novembre et couronné le meilleur livre de l'année par la revue littéraire Lire et "La puissance des mouches". Le livre "BW" paru en 2009 est récompensé par le prix François Billetdoux. "Hymne" en 2011 et "7 femmes" sont ensuite publiés. En 2014, "Pas pleurer" reçoit le Prix Goncourt.
RESUME : "Pas Pleurer" c'est l'histoire de la révolution libertaire de 1936 en Espagne où apparait la figure de Bernanos et la voix de la propre mère de l'écrivain Montse qui lui raconte leur vie à l'époque.
MES IMPRESSIONS : Livre curieux et à mon avis mal écrit. Disons que le mélange du français et de l'espagnol m'a gêné puisque je ne connais pas cette seconde langue. De ce fait, le style est peu harmonieux. J'ai quand même voulu persévérer cette lecture somme toute assez intéressante et j'ai fini par entrer dedans. L'ambiance plutôt électrique vécue entre les opinions diamétralement opposées de ses habitants est venue m'habiter et l'atmosphère finalement de ce pays m'a séduite. Le respect et les règlements de compte se mélangent entre génération, il y a l'honneur de la famille qui reste très important. J'ai bien aimé mais style trop confus tout de même.

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