11/01/2011

Une histoire des parents d'écrivains, de Balzac à Marguerite Duras d'Anne BOQUEL et Etienne KERN

LIVRE PARU EN 2010
Le choix de ce livre s'est fait car on me l'a prêté.
Je lui donnerai 8/10.
Quelques mots sur les auteurs : Anne Boquel et Etienne Kern, nés probablement en 1985, mariés à la ville. Ils sont tous les deux diplômés de l'Ecole Normale supérieure et agrégés de Lettres. Ils enseignent dans les Universités de Paris IV et Paris X. Anne B. s'est plus spécialisée dans la poésie napoléonienne (1815-1848) alors qu'Etienne K. s'est penché plus particulièrement sur la vie d'Henri de Latouche, homme de lettres du début du XIXème siècle. Ils ont co-écrit "Une histoire des haines d'écrivains, de Chateaubriand à Proust" paru en 2009 et "Une histoire des parents d'écrivains, de Balzac à Marguerite Duras" paru en 2010.
RESUME : Livre culturel qui nous fait connaître les parents de plusieurs écrivains très connus du XIX et du XXème siècle. Les deux auteurs de ce livre nous montrent comment ces parents ont accepté, toléré ou refusé le don de leur progéniture, comment ils ont géré le métier de leur enfant et comment ils se sont comportés avec eux.
MES IMPRESSIONS : J'ai apprécié de me replonger dans la littérature grâce à ce livre très vivant sur la vie d'un certain nombre de parents d'écrivains très connus. Cela m'a rappelé mes lectures de jeunesse et parfois d'autres plus récentes. Ce phénomène de prise de conscience du talent de ses enfants qui veut se diriger vers cette voie-là et pas une autre n'est pas toujours facile à gérer. Moi-même, mère de famille, je prends conscience de vouloir que mes enfants s'épanouissent dans une direction qui leur plaise mais qui me convienne aussi. En tant qu'adulte et malgré un certain recul, on n'est pas toujours bien placé pour juger des aptitudes de nos enfants car soit on peut être trop fier et aveuglé, soit on n'y croit pas du tout pensant se faire des illusions. De plus dans le monde d'aujourd'hui où l'argent fait partie inhérente de notre confort, on ne peut concevoir qu'un enfant n'ait pas tout de suite un métier qui rapporte. Assumer ses enfants financièrement pose un problème qui fait réfléchir à deux fois avant que son enfant s'engage définitivement vers un métier d'artiste. Pour revenir à cette lecture très plaisante et instructive, j'ai été contente de découvrir les diverses familles : Balzac qui n'a pas pu vivre pleinement son art avec l'avis mitigé de ses parents qui l'auraient préféré notaire, Charles Baudelaire qui perd son père très jeune ne s'entendra pas particulièrement avec son beau-père qui ne comprend pas sa vocation d'homme de lettres. Je ne peux guère revenir sur chaque écrivain ici mais j'ai été enthousiasmée de me replonger dans cet univers particulier de la littérature. A lire pour tous et en particulier pour les élèves de Première en prévision du bac français, c'est un plus culturel.

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