ROMAN PARU EN 2012 |
Je lui donnerai 7,5/10.
Quelques notes sur l'auteur : Christian Signol est un écrivain français né en 1947 dans le Quercy, région qui l'inspirera tout au long de sa carrière littéraire. Alors qu'il mène une vie paisible avec parents et grands-parents, dans la nature et la campagne, on le met en pension à 11 ans à Brive-La-Gaillarde. C'est un véritable traumatisme pour le jeune garçon qui dit aujourd'hui que c'est de là qu'est née sa destinée d'écrivain. De 1965 à 1970, étude de lettres et de droit. En 1970, il se marie et devient père. Il s'installe à Brive-La-Gaillarde où il travaille en tant que rédacteur administratif à la mairie puis sera directeur d'un service contentieux et Marché public. En 1984, il se lance parallèlement à l'écriture et publie son premier roman "Les cailloux bleus" qui remporte un franc succès. En 1990, la trilogie romanesque "La rivière Espérance" est non seulement plébiscitée mais sera très vite adaptée au petit écran sur France 2 en 9 épisodes regardés par 7 millions de téléspectateurs par épisode. De même en 1998, un autre livre "La promesse des sources" suivra le même chemin. On peut compter dans son oeuvre générale au moins une trentaine de romans que je ne peux énumérer dans cette biographie succinte. IL a reçu aussi un grand nombre de prix littéraires de 1985 à 1997. En 2010, "Une si belle école" nous plonge dans le domaine de l'éducation des années 50. Son dernier livre ici étudié est paru en 2012 "Les Enfants des Justes".
RESUME : En 1942, un couple sans enfant recueille dans leur ferme en Dordogne, proche de la ligne de démarcation, Sarah puis Elie, deux enfants juifs. Une famille recomposée qui va vivre des bons moments émouvants et intenses dans le danger et la crainte incessante de l'ennemi.
MES IMPRESSIONS : C'est un bon roman qui se lit bien. Le scénario est forcément typique de cette époque-là où de nombreuses familles ont ainsi sauvé de nombreux juifs. L'auteur veut en faire un hommage sous la forme d'un roman très réaliste et émouvant. Dans le même style, j'ai préféré le livre de Tatiana de Rosnay "Elle s'appelait Sarah" que j'ai trouvé plus poignant et marquant. Ces livres restent des témoignages très forts et permettent de comprendre l'angoisse de toutes ces personnes recherchées par la Gestapo et ceux qui les aident par leur amour et leur solidarité.
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