ROMAN PARU EN 2012 |
Je lui donnerai 6,5/10.
Quelques mots sur l'auteur : Grégoire Delacourt est né à Valenciennes en 1960. Après un bac obtenu de justesse en 1979, il se lance dans le milieu publicitaire vers 1982. Trois slogans connus à son actif : "Vous n'aviez jamais mangé de camembert" (Coeur de lion), "Nous vous devons plus que la lumière" (EDF), "Un Lutti d'offert, c'est un Lutti de perdu" (Lutti). Il crée sa propre agence de publicité. En 2011, il se lance dans l'écriture avec "L'écrivain de la famille" qui reçoit le Prix Marcel Pagnol. Puis cette année, "La liste des envies" semble aussi surprendre le lecteur.
RESUME : Jocelyne vit tranquillement en famille à Arras avec son mari Jocelyn et ses deux enfants. Elle est heureuse dans sa mercerie où elle conseille et vend à ses fidèles clientes. La création de son blog sur la couture reçoit un vif succès très rapidement. Elle a trouvé un bon équilibre pour supporter les soucis de la vie quotidienne. La chance va lui sourire à nouveau en gagnant 18 millions d'euros au loto. Son bonheur va-t-il pour autant se poursuivre ?
MES IMPRESSIONS : Ce second roman est agréable à lire. L'écrivain se substitue à son héroïne en parlant à la première personne, inhabituel mais pas impossible, cela ne choque pas. Ce livre interpelle sur le rêve d'être riche et finalement de le devenir. Chacun aspire dans sa vie à s'offrir telle ou telle chose, un voyage, une maison, une voiture... Mais qu'est-ce que véritablement ce bonheur tant recherché ? L'auteur écrit son roman en deux parties : la vie normale puis celle d'après lorsque l'on touche son chèque. Personnellement, je ne partage pas le comportement de Jocelyne face à ce gain. Je ne sais pas si la façon dont elle a géré cet argent n'est pas la source de ce qu'il s'est passé après. Evidemment, Jocelyn a aussi sa part de responsabilité qui déclenche tout. Pour moi, les deux coiffeuses ont entraîné tout d'abord Jocelyne vers la chute, peu préparée psychologiquement à cette éventualité. Elle ne voulait pas jouer et elle a été dépassée par le résultat. La suite des évènements se déroule sur un manque de transparence entre les antagonistes et une appréhension d'être à la tête d'une petite fortune. Vivre seule cette expérience n'a pas été bénéfique mais regrettable, quel dommage ! Le slogan "l'argent ne fait pas le bonheur" se justifie dans toute sa splendeur. Mais est-ce vrai, car il y contribue quand même ? Pour vous lecteurs, je dirai que c'est très amusant à lire, moraliste et réaliste mais triste aussi.
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