Le choix de ce livre s'est fait car j'avais apprécié "Cavalcade", son premier roman.
Je lui donnerai 5/10.
Quelques mots sur l'auteur : Bruno de Stabenrath, second d'une fratrie de 7 enfants, est né en 1960. Il a été élevé par une mère pianiste de jazz et un père militaire. Recalé trois fois, il n'obtiendra jamais son baccalauréat mais se dirigera très jeune vers le milieu du théâtre et du cinéma pour devenir acteur. Sous le nom de Bruno Staab, son premier rôle débute dans l'Argent de poche de François Trufffaut sorti en 1976. Il poursuit sa carrière sous le pseudo Bruno du Louvat, on le voit jouer dans "L'Hôtel de la plage" en 1978 et "Mesrine" en 1984. Il sera scénariste de séries télévisées à succès : "Marc et Sophie"; "Un gars, une fille". Il a été à ses heures aussi chanteur et auteur du groupe Borsalino qu'il a monté avec des musiciens de l'orchestre du Splendid. Il est, par ailleurs, un jet-setteur flamboyant qui aime la fête. Son destin bascule le 17 mars 1996, à 36 ans, lorsqu'il est victime d'un accident de la route qui le laisse tétraplégique. L'écriture sera sa planche de salut car elle lui permet de revenir au premier plan avec son premier roman autobiographique "Cavalcade" qui sera publié en 2001 et connaîtra un vif succès avec plus de 80000 exemplaires vendus. En 2005, son histoire a été portée à l'écran par Steve Suissa avec Titoff dans le rôle principal. En 2004, Bruno de Stabenrath écrit "Le châtiment de Narcisse".
RÉSUMÉ : Un second roman dont le décor se passe au cours des nuits parisiennes de la jet-set. Le héros, Hugo Boccara, un jeune homme désabusé, apprend par une mystérieuse fillette prénommée Écho qu'il n'a plus que 100 jours à vivre.
MES IMPRESSIONS : La lecture récente de "L'ami impossible" et le souvenir de la lecture de "Cavalcade" m'ont permis la remise au jour de ce roman "Le châtiment de Narcisse" lu il y a quelques années et que j'avais omis de mettre sur mon blog. Il fait partie de l'oeuvre de Bruno de Stabenrath et je tenais à en parler aussi et partager mon avis sur ce livre. À vrai dire, ces deux autres livres énoncés ci-dessus m'ont beaucoup plu. Celui-ci beaucoup moins. Le charisme de l'écrivain n'est pas présent dans ce livre-là. Certes l'auteur a vécu des années festives, ce qu'il peut raconter aisément mais il n'y a pas la description d'un vécu ressenti émotionnellement. Les 100 jours qui restent à vivre pour le héros Hugo est sans doute une période qui correspond à un sursis. On a l'impression que Bruno de Stabenrath voulait revenir en arrière sur sa vie de sorties, de beuveries, d'amours pour la raconter mais dire en filigrane que les jours avaient été finalement comptés alors que lui n'en savait rien. Si aujourd'hui, on lui avait dit qu'il aurait été dans un fauteuil roulant 100 jours plus tard, qu'aurait-il imaginé pour croquer la vie à pleines dents ou au contraire se serait-il mis à s'angoisser ? C'est comme cela que je vois la création de ce roman. Mais pour autant l'imaginaire n'a pas eu le succès escompté de ce qu'il a vécu. Cette course contre la montre n'est pas aussi poignante et ressentie que celle de "Cavalcade". Ici, on ne ressent pas l'émotion de son premier roman, c'est moins fort. Même si l'intrigue est une bonne idée, l'écrivain ne m'a pas emmenée dans celui-là. Finalement, pour moi et après avoir lu ces 3 livres, je préfère ce que l'auteur a connu et vécu. Il le raconte plutôt bien et de façon plus vivante. Mais vous me direz, on ne peut pas raconter que du vécu, c'est vrai aussi ! On ne peut pas réussir tous ses livres, mais l'essentiel est de persévérer surtout et "L'ami impossible" prouve que l'on peut à nouveau se distinguer.
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