05/01/2010

Les jours de mon abandon d'Elena FERRANTE

ROMAN PARU EN 2004
Le choix de ce livre s'est fait car j'ai déjà lu deux romans que j'ai appréciés de cet auteur.
Je lui donnerai 9/10.
Quelques mots sur l'auteur : Elena Ferrante, son pseudonyme, serait née en 1943 à Naples. En effet, cet écrivain ne souhaite pas être identifiée pour protéger sa vie privée et ne voit pas l'intérêt que ses lecteurs la connaissent. Depuis peu, certains avanceraient que c'est une femme et elle pourrait être Anita Raja, la femme d'un écrivain italien Domenico Starnone. Elle vivrait en Grèce ou serait retournée s'installer à Turin. Elle n'accorde aucune interview à des journalistes, seulement par écrit dans le journal l'Unita en 2002. Son premier roman "L'amour harcelant" est paru en version italienne en 1992 (vf 1995),  et parmi son oeuvre j'ai relevé "Les jours de mon abandon" (vo 2002, vf 2004) et "L'amie prodigieuse" (vo 2011, (vf 2014). Il sera suivi par "Le nouveau nom" en 2016 et "Celle qui fuit et celle qui reste" en 2017 en version française.
RESUME : Olga qui a 38 ans, mariée depuis 15 ans, mère de deux enfants se voit abandonnée par son mari sans explication. Elle va vite en trouver la raison et tombera dans un genre de folie qui la mènera dans le désespoir l'empêchant de s'occuper correctement de ses enfants et de sa maison.
MES IMPRESSIONS : J'ai apprécié la manière dont Elena Ferrante raconte la montée du désespoir d'Olga face à une situation qu'elle n'attendait pas. Son mari n'a plus envie de vivre avec elle et tout s'écroule d'un coup. Elle reste avec ses deux enfants dont elle a la garde mais tout se détériore. Sa vie ne ressemble plus à rien, elle se néglige et n'arrive plus à s'occuper des enfants et du chien. La mort rôde autour d'elle et elle va devoir puiser des forces en elle pour s'en sortir. L'analyse de la personne qui se retrouve seule est très bien rendue, sa perte des repères de la vie quotidienne et sa tristesse l'entraînent vers la folie. La prise de conscience du mal qui la dévore va lui permettre de s'en sortir mais au prix de sacrifices qui ne lui ressemblent guère. Elle revient à la raison en quelque sorte.

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